Mais pour les vallées alpines (dont la vallée de l’Arve et Grenoble), le pic de pollution continue.
Ce premier pic de pollution au PM10 de l’automne est le plus long que Lyon ait connu depuis décembre 2013. Il a duré douze jours.
Débuté le mercredi 30 novembre, ce pic de pollution a rapidement nécessité le déclenchement du niveau « alerte N°1 » par le préfet du Rhône.
Les mesures des particules fines ont alors flirté pendant une semaine avec le seuil de 80 microgrammes par m3, avant de le dépasser pour les stations les plus exposées les 9 et 10 décembre, avec un record à 95 μg/m3 pour les stations de l’avenue Jean Jaurès (Lyon 7ème) et du périphérique nord.
En prévisions de ces mesures, le préfet a dérogé à l’actuelle réglementation en mettant en place la circulation alternée, après avoir appliqué les réductions de vitesse habituelles.
Mais selon l’ingénieur d’ATMO Auvergne-Rhône-Alpes, Nicolas Vigier, la fin de cette épisode de pollution est surtout dû au vent qui a brassé les polluants.
Mêmes causes, mêmes effets
Comme chaque automne et hiver, les mêmes causes produisent les mêmes effets.
Dans son communiqué, l’organisme de surveillance de la qualité de l’air, ATMO Auvergne-Rhône-Alpes, a rendu compte de ce pic de pollution :
« Avec des températures en baisse et une situation anticyclonique favorables à l’accumulation des polluants, l’augmentation des émissions locales induites par le chauffage provoque une élévation des concentrations en particules fines sur le bassin lyonnais Nord Isère et la vallée de l’Arve (Haute-Savoie), notamment sur le secteur de Passy. »
Par « émissions locales », il faut comprendre :
• Le trafic routier, surtout les moteurs diesel
• Les activités industrielles
• Le chauffage au bois non-performant
Un pic de pollution qui concerne une grande partie de Rhône-Alpes
Jeudi 1er décembre, l’air a continué à se dégrader dans d’autres lieux de la région. Au total se sont six zones (sur 17) qui sont concernées par le déclenchement du niveau information.
La situation s’est dégradée le 2 décembre et les jours suivants sur les bassins lyonnais/Nord-Isère et la vallée de l’Arve. La préfecture a dû activé le niveau alerte 1.
Les forts niveaux de pollution ont ensuite été constaté dans la vallée du Rhône et le reste des vallées alpines, dont la cuvette grenobloise.
> Article mis à jour le 1er décembre à 15h avec le bulletin d’ATMO Auvergn-Rhône-Alpes
> Mis à jour le 2 décembre à 21h avec le bulletin d’ATMO Auvergn-Rhône-Alpes sur le déclenchement du niveau alerte 1
> Article mis à jour le 13 décembre à 16h avec la fin du dispositif préfectoral lié au pic de pollution à Lyon
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