Ils sont signés par une « milice catholique », totalement inconnue et autoproclamée. Des inscriptions appelant à la haine sont visibles depuis cette nuit sur les murs d’immeubles situés dans le quartier de la Part-Dieu, boulevard Eugène Deruelle et boulevard Vivier-Merle.
Les tags lancent des « anti bicos, anti islam » ; « dehors ou la mort » ; « la milice de Lyon revient pour tuer ».
Depuis l’attaque au camion de Nice, les actes islamophobes et racistes se multiplient. L’emploi du terme « réarmement », même s’il est qualifié de « culturel » ou « moral » par les politiques qui l’évoquent, ne semble pas apaiser les esprits.
A Bron, il y a deux jours, des menaces du même acabit ont également été taguées sur un mur de la Grande Mosquée. On a pu y lire la même injonction : « dehors ou la mort ». Le préfet du Rhône Michel Delpuech avait condamné l’acte via Twitter notamment.
Le préfet condamne les inscriptions découvertes à la mosquée de #Bron #pasdamalgame pic.twitter.com/XAcGlbGQqx
— Préfet Rhône (@prefetrhone) July 20, 2016
Une enquête a été ouverte.
Michel Delpuech a par ailleurs annoncé sa venue à la Grande Mosquée ce vendredi. A la suite de l’attentat de Nice, Kamel Kabtane, recteur de la Grande Mosquée de Lyon, avait demandé un rendez-vous au préfet.
À la suite de leur entrevue, le préfet a donc annoncé qu’il interviendrait « devant la communauté musulmane ce vendredi 22 juillet, jour de la grande prière, à 13h30 à la Grande Mosquée de Lyon ».
Après les tags retrouvés à plusieurs endroits de l’agglomération, le représentant de l’Etat est d’autant plus attendu.
A la mi-journée, les tags retrouvés à la Part-Dieu n’avaient toujours pas été effacés.
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