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Abattoirs de Pézenas et du Mercantour : des scandales et de la viande à la chaîne

La liste s’allonge et les images sont toujours aussi violentes. Après Alès, Le Vigan et Mauléon, deux nouveaux abattoirs font l’objet de vidéos chocs signées L214, ceux de Pézenas (34) et du Mercantour (06).

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Tournées en caméra cachée sur 12 jours entre novembre 2015 et mai 2016 et mises en ligne ce matin, on y voit des sévices infligés à des animaux : moutons et bovins suspendus encore conscients sur la chaine d’abattage, treuils tirant des chevaux, mouton recevant sans raison apparente un coup de couteau dans l’oeil…

C’est la quatrième fois en huit mois que l’association L214, menée notamment par un couple de Lyonnais, dénonce de nouveaux cas de maltraitance animale dans des abattoirs français. Une régularité qui laisse entendre qu’aucun abattoir ne semble faire l’impasse sur de graves dysfonctionnements.

Ce sont également les idées reçues qui sont démontées, à savoir que les ratés seraient uniquement le fait de structures industrielles ou du manque de certifications. Au contraire, les établissements mis en cause sont de taille humaine (une vingtaine de salariés pour celui de Pézenas), et certifiés bio pour 4 d’entre eux.

A chaque fois, un même procédé est utilisé par l’association :

  • des preuves par l’image, à travers des vidéos présentées par une personnalité engagée dans le combat animal : l’actrice Hélène de Fougerolles, la chanteuse Nili Hadida (Lilly Wood and the Prick), l’humoriste Rémi Gaillard…
  • un gros travail médiatique : ce matin, deux heures après la mise en ligne de la vidéo, les Cahiers antispécistes signalaient qu’une trentaine d’articles étaient déjà parus sur l’affaire.
Post des Cahiers antispécistes – 29 juin 2016
  • un dépôt de plainte pour maltraitance et actes de cruauté auprès des tribunaux concernés.
  • La mise en ligne d’une plateforme, avec une pétition (« pour un choix végétarien ou vegan dans la restauration collective »), un suivi de l’affaire, un lien sur les actions engagées et les alternatives possibles à la viande.

On ne peut qu’imaginer que ce travail d’enquête mette la pression à la commission parlementaire missionnée sur la question en avril dernier.

Il faut pourtant savoir que les deux établissements dernièrement filmés avaient été inspectés par les services vétérinaires et, pour l’un d’eux, par cette fameuse commission, mais cela n’avait pas permis de découvrir de tels dysfonctionnements.


#Animaux

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