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Un enfant de 11 ans qui poignarde un autre élève : quelles solutions éducatives à Vénissieux ?

Apaiser le groupe scolaire concerné à Vénissieux

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Hotel de Ville Venissieux. Crédits Axel Poulain/Rue89Lyon

Au regard de l’âge des deux protagonistes, ce fait-divers survenu dans la commune de Vénissieux, dans la banlieue de Lyon, suscite de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux, où l’on oscille entre désarroi et colère.

A 10 ans, un enfant scolarisé en école primaire, s’est muni d’un couteau pour, dit-il, faire cesser le racket dont il aurait été victime. Il a donc poignardé celui qu’il décrirait comme son bourreau, c’est à dire un autre enfant de l’école, âgé quant à lui de 12 ans. Tous les deux sont scolarisés en classe de CM2.

Ce jeudi, on apprenait que le pronostic vital du jeune garçon n’était plus en jeu, tandis que l’agresseur présumé se retrouvait devant un juge. Les lecteurs du fait-divers ne sont pas les seuls à avoir exprimé leur colère.

La maire communiste de Vénissieux, Michèle Picard, a déclaré :

« Ces deux élèves n’étaient pas spécialement connus pour des faits de violences ou de racket. Ils ont réglé les choses entre eux et la seule réponse a été la violence. Ça veut dire que la collectivité a échoué et cela me met en colère ».

Elle a adressé un courrier à la ministre, lui rappelant son « rôle déterminant à jouer en matière de prévention, pour donner aux enfants la possibilité de s’exprimer, de ne pas rester seuls face à leurs problèmes ».

Hotel de Ville Venissieux. Crédit : Axel Poulain/Rue89Lyon

Et d’ajouter :

« Il est urgent que l’Education Nationale mette en place des outils de préventions pour permettre aux enfants d’alerter, de se confier, de se sentir en sécurité entourés de référents responsables. »

Interrogés par télés et radio, différents éducateurs de ce quartier des Minguettes ont indiqué connaître les enfants et être surpris par une telle violence, dans laquelle il ne les aurait pas imaginés. La somme de 50 euros a également été évoquée par différents médias, comme objet de la querelle.

Pour l’heure, la ministre de l’Education n’a pas souhaité s’exprimer mais a envoyé sur place la rectrice afin, nous indique le cabinet, de tenter de trouver des solutions d’apaisement nous indique le cabinet, l’ensemble du groupe scolaire dans lequel sont scolarisés les deux enfants.

 

 


#Éducation

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