SUR LEPROGRÈS
Dès l’an 2000, Villeurbanne a introduit la “lutte biologique” dans les serres et parcs municipaux.
« Cette alternative écologique à l’utilisation de produits phytosanitaires (dont les pesticides) consiste à éliminer ou réduire le nombre des espèces animales ou végétales nuisibles en les faisant dévorer par un de leurs ennemis naturels », explique le communiqué de la Ville.
Et ce mercredi, Armand Honorat, responsable du patrimoine arboré de la commune, a disséminé, plusieurs centaines de papillons pour lutter contre la pyrale. Un nuisible qui est en train de décimer tous les buis.
Pour l’occasion, il utilise un ennemi à sa hauteur et tout aussi naturel : le trichogramme, une espèce de micro-papillons.
« L’objectif est de retourner à l’équilibre : plutôt que d’éradiquer le ravageur, on contrôle les populations. C’est le fonctionnement opposé d’un pesticide, qui, pour le coup, détruit tout », explique–il.
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