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Panama papers : l’éditeur isérois Jacques Glénat cité dans l’affaire d’évasion fiscale

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Panama papers : l’éditeur isérois Jacques Glénat cité dans l’affaire d’évasion fiscale

SUR ACTEURS DE L’ECONOMIE (LATRIBUNE.FR)

Après le drômois Gérard Autajon, Jacques Glénat, propriétaire des éditions grenobloises éponymes, est à son tour cité dans l’affaire des « Panama Papers ». Selon Le Monde, qui révèlait l’information mercredi, 4 millions d’euros auraient été déposés sur ses comptes en provenance des Seychelles.

De 2009 à 2014, l’entrepreneur isérois a été propriétaire de la société Getway SA, domiciliée aux Seychelles. Pendant ces années, 4 millions d’euros auraient été déposés sur ses comptes. L’entreprise se serait également portée acquéreur de plusieurs œuvres d’art : des Bruegel le jeune, un Corot, des Cranach, des Fantin-Latour, des Felix Ziem, mais aussi des bronzes ou de l’ébénisterie ancienne, affirme le quotidien du soir.

Néanmoins la réforme de janvier 2014 qui oblige les entreprises des Iles Vierges Britanniques à renseigner le nom des actionnaires et à fournir un rapport financier annuel, change la donne. Le cabinet fiscaliste de Jacques Glénat préfère alors fermer Getway plutôt que d’apparaître dans les registres. Les oeuvres sont redistribuées aux enfants de Jacques Glénat en dons manuels.

Si celui-ci confirme bien à nos confrères que Getway S.A. a bien donné des œuvres d’art à ses enfants, il indique en revanche qu’ « il n’y a aucun lien direct entre cette société et [lui]-même. »


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