Parti après les 13h de la place Bellecour, le cortège a rejoint la place Guichard et la bourse du travail, via les quais du Rhône.
Ils étaient entre 3000 (selon la police) et 6500 selon les organisateurs. Soit deux fois moins que la semaine dernière.
En plus des organisations de jeunesse, les confédérations syndicales (CGT, FO et Solidaires) appellent également à ce joindre à cette manifestation « jeune » avant le rendez-vous prévu de longue date le 31 mars.
Les actions ont commencé dès ce jeudi matin.
Suite à des actions de « blocage » sur le campus de Bron, le président de l’université Lyon 2 a décidé de fermer les deux campus, celui de Bron et celui des quais.
Suite au blocage du campus de Bron, l’établissement ne peut garantir la sécurité des usagers. Les deux campus sont fermés aujourd’hui.
— Université Lyon 2 (@univ_lyon2) March 17, 2016
Dans la matinée, des lycées de l’agglomération lyonnaise ont connu des « blocages ». Selon le Syndicat général des lycéens (SGL), il s’agit des lycées Ampère-Bourse, Diderot (Lyon) et Chabrières (Oullins).
Manif officielle et tentative de cortège sauvage
Après le rendez-vous de la place Bellecour, le cortège a remonté les quais du Rhône par la rive droite puis a descendu les quais par la rive gauche.
L’imposant dispositif policier empêchait les manifestants d’accéder à d’autres ponts voire d’autres rues, comme la rue de Bonnel qui mène à la préfecture.
Comme la semaine dernière, les lycéens étaient en tête suivi des étudiants puis des confédérations syndicales (dont un gros bataillon de la CGT), et des partis de gauche.
Le cortège est arrivé vers les 15h place Guichard, terme déclaré de la manifestation, où une AG devait se tenir.
Après une pause d’une vingtaine de minutes, des manifestants ont voulu continuer à marcher rue de la Part-Dieu mais se sont très rapidement heurtés aux forces de l’ordre. Projectiles et gaz lacrymogènes ont été échangés. Trois personnes ont été interpellées pour des jets de projectiles.
Le retrait du projet de loi travail toujours demandé
Les modifications du texte de la loi travail annoncées lundi par le premier ministre, Manuel Valls, n’y ont rien fait.
Ni le retrait du plafonnement des indemnités prud’homales, ni l’extension de la garantie jeune (pour ne citer que les annonces emblématiques) n’ont convaincu ces organisations.
Le retrait du texte porté par la ministre Myriam El Khomri est toujours demandé.
Le 10 mars, la première manifestation lyonnaise contre ce projet de loi avait réuni entre 7 000 (selon la police) et 20 000 personnes (selon les organisateurs).
Elle s’était terminée par une manif sauvage jusqu’à la place Bellecour, avec gaz lacrymogène et jets de projectiles contre la police.
Trois interpellations ont eu lieu. Deux de ces jeunes ont écopés de peines de prison : six mois fermes pour l’un et six mois avec sursis pour l’autre.
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