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#Avalanche en Isère, le lycée Saint-Exupéry de Lyon en deuil

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#Avalanche en Isère, le lycée Saint-Exupéry de Lyon en deuil

Beaucoup de questions, de colère et de tristesse exprimées depuis ce mercredi après-midi, sur les réseaux sociaux notamment. Une classe de lycéens de l’établissement Saint-Exupéry à la Croix-Rousse (Lyon 4e) a été prise dans une avalanche survenue vers 15h, dans la station des Deux-Alpes en Isère.

Deux élèves de cette classe de Première option « Sports » ont été tués (une jeune fille de 16 ans et un garçon qui a succombé à ses blessures à l’hôpital), ainsi qu’un skieur d’origine ukrainienne qui ne faisait pas partie du groupe. L’enseignant qui encadrait le groupe a lui-même été grièvement blessé et se trouve toujours à l’hôpital.

Le drame a eu lieu sur une piste noire qui était fermée aux skieurs, c’est ce qui suscite d’ailleurs les interrogations.

« Cela fait rager. Le risque d’avalanche était de trois (marqué) sur une échelle de cinq », a déclaré à l’AFP Dominique Létang, directeur de l’Agence nationale pour l’étude de la neige et des avalanches.

 

La ministre de l’Education, Najat Vallaud-Belkacem, qui a vécu à Lyon et y a fait ses premiers pas d’élue, s’est rendue sur place. Elle a évoqué l’enquête ouverte immédiatement après le drame, qui devra déterminer pourquoi cette piste fermée, de façon « matérialisée » (par des filets), a été empruntée, et comment l’avalanche a été déclenchée.

Le maire de Lyon, Gérard Collomb, s’est lui aussi rendu au lycée Saint-Exupéry, devant lequel des dizaines de bougies ont été déposées dans la soirée.

Le rectorat a indiqué ce jeudi à la mi-journée qu’une cellule psychologique est mise en place au collège-lycée Saint-Exupéry, à la disposition des élèves et de leurs familles. Elle est composée de 7 personnels de la « cellule d’urgence médico-psychologique du Samu 69 (3 infirmiers, 2 psychologues et 2 psychiatres) et de 10 personnels médico-sociaux de l’éducation nationale (4 infirmières, 4 médecins et 2 assistantes sociales) ».
Ce jeudi matin, ces personnels ont organisé des temps d’échanges avec les enseignants afin de les aider à prendre en charge les questions des élèves.

Les représentants de la fédération de parents d’élèves FCPE du lycée a envoyé un communiqué ce jeudi après-midi :

« Une enquête judiciaire est en cours, nous suivrons avec attention les résultats. Pour l’instant, nous ne ferons aucun commentaire sur ce sujet. »

Et s’est adressée spécialement aux journalistes, leur demandant de « ne pas importuner les élèves devant le lycée et de respecter leur chagrin ».

Photo publiée par Gérard Collomb, maire de Lyon, au lendemain du drame. Aux côtés de la ministre de l’Education Najat Vallaud-Belkacem, de la rectrice de l’Académie, Françoise Moulin-Civil.

Jeudi soir, le procureur de Grenoble, Jean-Yves Coquillat, a annoncé que l’enseignant qui encadrait le groupe de lycéens a été placé en garde-à-vue. Le Progrès rapporte les explications du magistrat :

« Ce qui justifie cette garde à vue, c’est que nous avions quelque difficulté à l’entendre sans mesure de contrainte ».

 


#Éducation

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