Jusque là évoqué à demi-mot, le « deal » n’est désormais plus un secret ni une info écrite au conditionnel dans la presse :
« Le Qatar avait mis une condition à l’achat [des 24 avions Rafale français] : obtenir des droits de trafic supplémentaires vers la France pour sa compagnie aérienne, Qatar Airways. L’émirat a eu gain de cause. Les avions de Qatar Airways, qui desservent déjà Paris, pourront désormais atterrir à Lyon et à Nice, vraisemblablement trois fois par semaine », lit-on sur lemonde.fr.
François Hollande, président de la République, avait toutefois déclaré depuis Doha (au Qatar), où il s’est déplacé en mai dernier pour assister personnellement à la vente de ces 24 avions de combat Rafale, qu’il ne s’agissait pas de « contreparties ». Mais de « discussions parallèles ».
Question de vocabulaire.
Ces « discussions » ou négociations entre la France et le Qatar ne sont pas sans conséquence pour Air France, qui traverse actuellement une importante crise et vient d’annoncer un plan social massif.
La compagnie aérienne a du mal à se positionner sur le marché international et à faire face aux propositions commerciales agressives de ses concurrentes du Golfe.
Le journal Le Monde rappelle qu’un avion long courrier retiré de l’ensemble de la flotte d’Air France se répercute immédiatement : c’est « 300 emplois directs en moins ».
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