Des affiches de mannequins grandeur nature, souriants sur carton, ont envahi le centre-ville de la ville iséroise ce samedi. Les réactions, remarques indignées, n’ont pas tardé à pleuvoir et les photos à être diffusées via les réseaux sociaux.
Pareille à la gare. C’est ça une @VilleDeGrenoble sans pub? Dites moi que c’est illégal. @EricPiolle @LucilleLheureux pic.twitter.com/wE5HZGJLtQ
— Benjamin Rosmini (@BRosmini) 12 Septembre 2015
« Un attentat marketing »
Kiabi ne s’est pas contentée de Grenoble, la marque a également investi les centre-villes de Lille et de Reims, déployant la même opération. La marque assume tout à fait son coup de pub. L’agence de com’ qui l’a fomenté s’est vantée dans La Voix du Nord d’avoir projeté « une vraie guérilla, un attentat marketing ».
C’est sans complexe que les publicitaires usent d’un vocabulaire guerrier et plutôt cynique, à l’image de l’opération, soutenus par la directrice marketing de Kiabi qui a, quant à elle, déclaré au quotidien du Nord :
« L’opération a été faite et le buzz est là, donc c’est le principal. Pour surprendre et étonner, on est obligés de passer par ces modes de communication, même si c’est interdit. »
Les panneaux ont été rapidement ôtés des rues des villes concernées. La marque de prêt-à-porter semble tout à fait prête à payer une éventuelle amende. Elle est sans doute comprise dans le coût global de l’opération de communication visant à modifier peu à peu l’image ringarde et très moyen de gamme de Kiabi.
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