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Le jardin de rocaille de l’Ermitage, un écrin méconnu

Depuis plusieurs années, la ville de Saint-Cyr-au-Mont-d’Or se mobilise pour sauver de la ruine le jardin de rocaille de l’Ermitage. Si beaucoup connaissent le Palais idéal du facteur Cheval, rares sont ceux qui savent qu’un autre jardin fantaisiste fut érigé dans la région à la même époque.

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Le jardin de rocaille de l’Ermitage, un écrin méconnu

 

le jardin de rocaille de l’Ermitage. Crédit photo : mairie de Saint-Cyr-au-Mont-d’Or

Tout commence au XIVe siècle, avec le projet d’un ermite visant à construire une chapelle dans un lieu retiré. Il choisit de l’installer sur le Mont de Cindre, l’une des sept collines des Monts d’Or, face à Fourvière et Croix-Rousse, avec vue sur les Alpes.

Durant plusieurs siècles, les ermites vont s’y succéder paisiblement. Jusqu’à l’arrivée, en 1878, d’un specimen un peu différent : Émile Damidot, un moine artisan.

Alors que la basilique de Fourvière s’élève et que Ferdinand Cheval est à l’œuvre, Émile décide lui aussi de construire un lieu près de la chapelle, un jardin tout droit sorti de son imagination.

Car le site de l’Ermitage est composé de trois éléments : la fameuse chapelle, cernée de deux jardins. Si le premier est un potager classique, le second est celui d’Émile, c’est son jardin de rocaille.

Pendant trente ans, le dernier moine a en effet ramassé toutes sortes de pierres qu’il a assemblé en une architecture extraordinaire, érigeant cinq chapelles accompagnées de niches, de cavernes et de bassins qui se noient dans la luxuriante végétation.

Un temps à l’abandon, le jardin de rocaille s’est refait une beauté en 2014 grâce, notamment, à un prix rhônalpin du patrimoine.

Par Valentine Martin sur petit-bulletin.fr


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