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Une longue marche contre le projet TGV Lyon-Turin

Partis de Chimilin en Isère le 30 juin, des opposants à la ligne de TGV Lyon-Turin comptent marcher jusqu’à la frontière italienne. 

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Une longue marche contre le projet TGV Lyon-Turin

Ils étaient 70 manifestants environ au départ de l’étape à Chimilin (entre Lyon et Chambéry).

Autant dire que ces marcheurs contre le Lyon-Turin misent sur l’originalité pour dénoncer ce qu’ils considèrent être un projet « inutile », « non démocratique » et « uniquement au bénéfice d’actionnaires ».

Agrémentée de débats et concerts à chaque étape, cette marche « No TAV » (non au TGV en italien) devrait atteindre à la frontière italienne le 10 juillet où des retrouvailles avec les opposants transalpins sont prévues.

La maire de Chimilin, Monique Chabert (sans étiquette) a pris part à la première étape de la marche, qui traversera essentiellement des villes opposées au projet. Elle a répondu aux questions de France 3.

Ce lundi, la Commission européenne a annoncé qu’elle financerait le tunnel transfrontalier à hauteur de 813,8 millions d’euros pour la période 2016-2020.

Un montant décevant pour les deux pays concernés (Italie et France) qui réclamaient 1,2 milliards d’euro, en février dernier.


#Lyon-Turin

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