SUR LEMONDE.FR
Les transporteurs routiers mis à contribution pour financer le tunnel serait une piste sérieuse pour financer le Lyon-Turin, la nouvelle ligne de TGV et de fret ferroviaire.
Le dispositif d’une « vignette » consisterait en un surpéage qui pourrait atteindre 25 % pour les poids lourds empruntant des autoroutes de montagne. Le système reposerait sur le modèle d’une « eurovignette » pour les poids lourds, déjà existant dans certains pays européens.
La liaison Lyon-Turin devrait être réaffirmée comme une priorité lors du sommet franco-italien qui réunira, à Paris le 24 février, les deux chefs d’Etat, François Hollande et Sergio Mattarella.
Un projet prioritaire déjà évoqué en ces termes lors du sommet franco-italien de novembre 2013. Une « priorité » donc, mais dont le système de financement questionné par les écologistes pose encore problème. La France et l’Italie, avec l’aide non négligeable de la Commission Européenne (près de 40%), devraient se partager les frais.
La création de cette eurovignette dans les Alpes signifierait une mise en place régionale du principe « pollueur payeur », à la base du dispositif de l’écotaxe abandonné par le gouvernement. Mais, dans un contexte de fortes tensions sociales dans le secteur du transport routier de marchandises et de bras de fer tendu avec les sociétés d’autoroute, cette solution risque d’aviver toutes les passions.
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