Avec 200 millions d’euros en moins dans le budget du Grand Lyon, les projets vont être rudes à mener pour Gérard Collomb. Comme celui du bouclage du Tronçon Ouest du Périphérique (TOP). L’Etat a effet mis en place un grand plan d’économies qui devrait réduire ses dotations versées à Lyon de 44 millions d’euros (hypothèse médiane) à 53 millions d’euros (hypothèse haute), sur le mandat 2014-2020. La collectivité s’est vue dans l’obligation de baisser de 40% le montant alloué à ses investissements, de 450 millions d’euros à 250 millions d’euros par an.
Le projet « Anneau des Sciences » visant à boucler le Tronçon Ouest du Périphérique pourrait être le premier touché. Il aurait permis de réaliser une infrastructure de 15 km en 2×2 voies, avec sept nouvelles connexions créées avec le réseau de transports collectifs urbain et périurbain.
Interrogés par le Progrès, les écologistes prédisent l’abandon prochain du projet :
« La métropole n’aura pas les moyens de financer ce Tronçon Ouest du Périphérique, grand projet inutile et coûteux, qui aggraverait la pollution de l’agglomération et les émissions de gaz à effet de serre, et les inégalités est-ouest. »
Le coût de l’infrastructure est évalué à 2,5 milliards par le Grand Lyon, tandis que les écologistes évoquent 4,2 milliards d’euros financés sur trente ans. Gérard Collomb, président PS de la communauté urbaine, parle quant à lui d’ « étapes », avant d’entrer dans une phase opérationnelle.
Richard Brumm, vice-président du Grand Lyon en charge des Finances, conclut :
« La disparition du TOP est une piste dont on parle, les arbitrages vont débuter dans quelques jours. Aujourd’hui rien n’est figé. »
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