. Retour sur un marathon juridique et social dont on aperçoit enfin la ligne d’arrivée. Article publié le 5 juin 2014.
Par Matthieu Beigbeder et Laura Daniel
Au terme de multiples rebondissements, le tribunal de commerce de Lyon a jugé l’offre de reprise de l’usine de Gerland par l’américain Cenntro Motors comme étant la plus convaincante, ce mercredi 18 juin. Après le retrait de la PME iséroise soutenue par des investisseurs d’Abu Dhabi, c’était la seule offre qui restait en licence.
D’après Lyon Capitale, le futur patron de la nouvelle entité sera Didier Verriest, l’actuel vice-président des opérations « Europe » de Cenntro Motors. Le fabricant automobile américain a déboursé la somme de 500 000 euros pour s’offrir la SITL, en redressement judiciaire depuis 8 mois, et s’est engagé à verser 15 millions d’euros « rapidement », selon Le Progrès, pour faire du site de Gerland « un centre européen du véhicule électrique ».
7,5 millions d’euros ont déjà été versés sur un compte du Crédit Agricole pour soutenir un « fond de roulement ». Les 395 emplois du site sont préservés, même si « dans un premier temps », seuls 40 employés reprendront le travail.
Pour comprendre ce dossier industriel complexe, retour sur les 14 principaux épisodes de ce feuilleton.
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