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La PME iséroise SNEP-Euroform s’appuie sur de puissants capitaux d’Abu Dhabi dans sa lettre d’intention pour reprendre 200 salariés de SITL, dans le secteur des véhicules électriques et des filtres. Les salariés ont eux aussi une offre de reprise suspensive.
Lors de l’audience du 6 mars le tribunal de commerce de Lyon avait accepté de reporter l’examen du dossier SITL, dans l’attente d’une marque d’intérêt exceptionnelle. A ce stade elle s’est transformée en simple lettre d’intention déposée auprès Robert-Louis Meney, l’administrateur judiciaire.
Elle émane de SNEP-Euroform, à Chanas (Isère) un industriel avec 35 salariés spécialisé dans les appareillages électriques et se présentant comme le partenaire local d’un projet s’appuyant sur des capitaux d’Abu Dhabi.
Des voitures pour le golfe et un apport de 30 millions
Ce consortium propose de conserver 200 des 405 salariés encore présents dans l’entreprise lyonnaise. Ils travailleront au montage des véhicules électriques sous la marque Brandt Motors et la fabrication de filtre de purification de l’eau ; les deux activités que SITL avait développé pour prendre le relais des laves-linges à chargement par le haut sous traités par FagorBrandt.
Sur le plan financier les actionnaires s’engageraient à verser 30 millions d’euros sur un compte en France pour garantir leur bonne foi, dès la formalisation de leur offre prévue le 14 avril prochain.
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