Les titres de presse locale en ont tous fait le relais et, à Lyon, quoiqu’il ne soit pas number one, Gérard Collomb doit jubiler.
L’hebdo écrit au sujet du candidat PS à sa réélection, pour un troisième mandat :
« Les résultats du maire de Lyon confortent son bon bilan, notamment en matière d’urbanisme et de culture. »
Pour le premier thème, Gérard Collomb aime à être qualifié de « bâtisseur » et montre en exemple le quartier de Confluence, notamment, entièrement sorti de terre et censé être à la pointe en termes d’architecture et de développement durable. Sans compter des tours à la Part-Dieu, devant dessiner une « sky line » chère au maire de Lyon depuis 2001.
Pour la culture, il lui consacre en effet 20% du budget de la Ville, même si certains de ses détracteurs et ses adversaires aux municipales estiment que c’est trop, ou que les subventions sont mal distribuées.
Si Gérard Collomb a fait de l’économie l’un des piliers de ses discours de campagne, il n’arrive de ce point de vue « que » 5è sur la liste de 34 maires :
« L’an dernier, 77 implantations d’entreprises ont pourtant été recensées dans l’agglomération. Un record, qui plus est en temps de crise. Mais le taux de chômage reste trop élevé (9,7 %, onzième) et les créations d’emplois trop rares (+ 3,2% entre 2008 et 2011, quinzième) pour concurrencer ses homologues de Grenoble, Lille, Aix-en-Provence et Toulouse. »
Ce mercredi 26 février arrivée de Gérard Collomb à L’Express pour la remise des prix. Reçu par Christophe Barbier, directeur de la publication de l’hebdo.
Finalement, en lisant ce palmarès élaboré par une brochette de jurés allant de Jean-Pierre Raffarin à Bernadette Laclais, en passant par Dominique Perben (le challenger malheureux de Gérard Collomb en 2008), ou Joël Batteux, Michel Havard doit malgré tout trouver son compte. Le candidat UMP (et UDI) à la mairie de Lyon relèvera non sans joie que Gérard Collomb apparaît comme un mauvais élève, en tout cas pas très bon, en matière de sécurité. « Sanction logique, au vu des taux de délinquance de la ville (21e sur 34), que ce soit pour les atteintes aux biens ou aux personnes », écrit L’Express :
« Le jury a peut-être une vision datée de l’agglomération. A Vénissieux ou Vaulx-en-Velin, il règne aujourd’hui un climat plus apaisé », se défend Collomb, qui revendique la multiplication des caméras de surveillance .
De 61 en 2001 il est passé à 400 caméras aujourd’hui et souhaite augmenter ce chiffre à 600 caméras d’ici 2020.
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