SUR CHRONIQUES DE MARS, BLOG LIBERATION
Cela reste un mystère pour moi. Lorsque j’étais à Lyon, préposé à couvrir l’actualité de la région Rhône-Alpes, j’adorais raconter les matchs de l’Olympique lyonnais, depuis le stade, depuis des bouchons, des bistrots, qu’importait: c’était jubilatoire. Le vin, les plats, les amis, tout se mariait avec ce que l’on peut raconter sur le foot, et qui n’a pas grand chose à voir avec le sport. Parce que la balle va de l’un à l’autre, unit les joueurs.
Je ne suis pas Lyonnais et j’ai à peu près autant d’affection pour Jean-Michel Aulas que pour un cabillaud plusieurs fois surgelé, mais quand on aime le football, voir jouer l’OL était un régal. Du coup, venir à Marseille me paraissait excitant pour cela aussi. Un vrai stade, un public, de la passion.
Mais voilà qu’arrive le mystère : depuis bientôt trois ans, quasiment pas un souvenir de match réjouissant. Il faut le dire franchement: on s’emmerde comme une armée de rats morts au Stade vélodrome. C’est un effort de raconter les matchs. Du coup, l’environnement est plus captivant, donne envie de s’y plonger, pour ce qu’il raconte de Marseille.
Pour ce qui est du jeu, depuis (au moins) trois ans, ce n’est que tristesse, ennui, frilosité. Et puis cette année, l’accélération de l’histoire, soudain tout part en vrille, se mélange, n’est plus tenu.
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