Croiser tchat public, tweets, GIF animés et autodestruction des contenus : les geeks en ont rêvé, Meatspace l’a fait. Le réseau lancé il y a quelques mois par Jen Fong-Adwent, ingénieure chez Mozilla, commence a faire son petit bout de chemin avec ses 8 000 usagers aux heures de pointe, et deux articles laudateurs dans la presse Tech américaine.
Le concept est simple :
- un pour tout le monde ;
- des messages limités à 250 caractères disparaissant du fil après dix minutes ;
- un anonymat relatif : pas de pseudo ni de mot de passe, juste un avatar sous forme de GIF animé accompagnant le message ;
- un bouton « silencieux » pour cacher les messages des trolls.
Un brouillon pour faire des émules
Bon, au premier abord, on ne voit pas nécessairement l’intérêt de passer du temps sur un réseau anglophone à grimacer pour faire rire une bande de geeks (principaux utilisateurs du réseau pour l’instant). Il est tout de même bon de voir que des réseaux collaboratifs non adossés à des intérêts économiques sont capables d’émerger et prospérer à leur rythme.
Sa créatrice elle-même voit le projet comme une esquisse que chacun peut s’approprier, comme elle l’explique dans une note de blog :
« Est-ce le modèle parfait ? Certainement pas. C’est juste un moyen de structurer des interactions sociales pour en tirer des résultats positifs. Ce n’est peut-être que du court-terme, mais l’espoir est que cela incite d’autres à penser à des modèles similaires et résoudre les problèmes liés aux conversations dans le cyberespace. »
2013, l’année éphémère
Meatspace clôt ainsi une année 2013 marquée par la réinvention des échanges virtuels et l’émergence d’un phénomène social nouveau que certains appellent déjà le « Web éphémère ». Ses deux icônes sont Blink ! et Snapchat, deux réseaux sociaux qui ont misé sur l’autodestruction des échanges passé un temps déterminé par l’envoyeur.
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