Ces 5 enfants SDF, qui ont entre 3 et 10 ans, sont membres de deux familles Roms différentes. Depuis le 2 décembre et l’expulsion du squat situé quai Perrache, ils avaient emménagé dans un autre squat proche de la place Grandclément à Villeurbanne.
« Ce squat n’était pas chauffé. Et surtout, les deux familles ont a nouveau reçu une menace d’expulsion pour ce mercredi. Alors, on a décidé de leur ouvrir l’école pour les héberger », raconte Sophie Nicolet, maman d’élève élue à la FCPE.
Les deux familles y passent donc la nuit, de 18 heures à 7h30, avant la reprise des cours, en compagnie, à tour de rôle, de deux autres parents d’élèves ou d’enseignants de l’école qui soutiennent ce mouvement.
L’expulsion de squat en question
Pour Sophie Nicolet, l’essentiel, c’est qu’une solution soit trouvée rapidement :
« Pour l’instant, nous avons plusieurs interlocuteurs à la Ville de Lyon et la Préfecture. Mais nous n’avons pas de réponse. Le problème, c’est que les autorités aient fait le choix d’expulser le squat du quai Perrache sans réelle proposition de relogement. Par ces températures très basses, alors que les logements étaient inoccupés, c’était scandaleux de les vider ».
Si aucune solution n’est trouvée d’ici là pour ces deux familles et les deux familles hébergées dans l’école Gilbert Dru, une réunion publique est prévue dans cette dernière, mardi prochain pour envisager de nouvelles modalités d’action :
« Le but est que les différentes écoles concernées se réunissent pour se mobiliser », explique Sophie Nicolet.
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