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Le projet de liaison ferroviaire à grande vitesse Lyon-Turin a encore franchi une étape. Lors du sommet franco-italien qui s’est tenu à Rome, mercredi 20 novembre, le chef de l’Etat, François Hollande, a affirmé que « les travaux pourront être engagés fin 2014, début 2015 ».
Le dossier, ouvert depuis plus de vingt ans, qui a accumulé de nombreux retards, progresse politiquement. Les parlementaires français ont ratifié, le 18 novembre, le projet. Côté italien, le vote des députés est acquis, et il ne reste plus qu’aux sénateurs à se prononcer.
A la veille du sommet franco-italien, soixante parlementaires français, de gauche et de droite, avaient lancé un appel à François Hollande afin d’accélérer le mouvement, en ratifiant, « au plus vite, l’accord intergouvernemental du 30 janvier 2012 » et en engageant les travaux « dès le premier trimestre 2014 ».
Sur le plan financier, les obstacles ne sont pas levés.D’une extrême complexité, ce chantier, mené conjointement par l’Italie et la France, mais aussi par l’Union européenne (UE), implique de creuser un nouveau tunnel de 57 km sous les Alpes et de moderniser les lignes des deux côtés de la frontière. Le projet souffre d’une conjoncture économique défavorable.
Lemonde.fr fait le point sur l’avancée du projet et sur les obstacles qui se dressent.
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