Quelque 8 000 manifestants, selon leprogres.fr, ont soutenu, ce mardi à Roanne, les cinq militants de la CGT convoqués devant le tribunal correctionnel après avoir refusé de se soumettre à un prélèvement d’ADN en mai dernier. Le mot d’ordre ? «Pour en finir avec la criminalisation de l’action syndicale»
Ce feuilleton syndico-judiciaire, commencé en septembre 2010, avant une manifestation contre la réforme des retraites, trouvera un épilogue le 17 décembre, date à laquelle sera rendue la décision de justice
Le secrétaire général de la centrale syndicale, Thierry Lepaon, était présent ainsi que le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent.
Leprogres.fr a interrogé Thierry Lepaon, qui y voit « un traitement différencié entre les cinq Roannais et les Bretons » :
A l’origine de l’affaire, la condamnation des cinq militants de la CGT, pour des tags sur un mur de la sous-préfecture. En appel, en novembre 2012, ils avaient été condamnés mais dispensés de peine. Six mois plus tard, ils ont été convoqués pour un prélèvement ADN. Prélèvement qu’ils avaient refusé. Ce qui leur vaut aujourd’hui une nouvelle convocation devant la justice.
A lire (avec un live-tweet de la journée de mobilisation) sur leprogres.fr
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