Des traces de poudre d’oxyde d’uranium, « très faiblement radioactif », ont été relevées jeudi matin sur le site Areva du Tricastin, dans la Drôme, après une « légère fuite » d’un tuyau qui n’a produit « aucune contamination externe », a annoncé le géant français du nucléaire.
« Chimiquement stable et incombustible, l’oxyde d’uranium est obtenu à l’issue du processus d’enrichissement de l’uranium en vue d’une utilisation ultérieure. Il est très faiblement radioactif, trois fois moins que l’uranium naturel », souligné une porte-parole d’Areva auprès de l’AFP (via France3 Paca). De premières analyses « sur la quinzaine de salariés ayant travaillé à proximité de la zone « indiquent une absence de contamination externe », précise Areva dans un communiqué.
La fuite de poudre d’oxyde d’uranium de jeudi matin fait suite à une série d’incidents qui ont touché le site nucléaire du Tricastin ces dernières semaines. Le 7 octobre, trois salariés de la centrale nucléaire du site avaient été touchés par des effluents liquides radioactifs lors de l’explosion d’une pompe hydraulique.
Le 16 septembre, l’ASN avait annoncé avoir demandé à EDF une surveillance renforcée des eaux souterraines de la centrale nucléaire et d’identifier la cause d’une « présence anormale » de tritium, de l’hydrogène faiblement radioactif.
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