Qui dit crise dit jeunesse affaiblie. Le point dans l’agglomération lyonnaise à l’occasion de la Journée internationale du refus de la misère, ce jeudi.
En Rhône-Alpes, selon l’Urssaf, 63 % des nouveaux contrats de travail correspondent à des CCD courts (moins d’un mois). Les CDI, eux, ne représentent plus que 15 % des nouveaux contrats signés.
Élodie, 24 ans et maman d’une petite fille, aimerait travailler. « Mais je ne peux pas, parce que je ne parviens pas à obtenir une place en crèche », confie-t-elle, espérant aussi quitter son appartement situé au quatrième étage d’un immeuble sans ascenseur.
« L’agglomération lyonnaise a fait d’énormes progrès en matière de logement social, assure Jacques, de l’association ATD Quart-monde. Mais quand certains sortent la tête de l’eau, on en découvre d’autres dont on ignorait l’existence. Certains jeunes ont même du mal à se présenter dignement et proprement à un entretien d’embauche. Et même avec un diplôme, ce n’est pas simple de trouver un travail. »
De son côté, Médecins du monde dit accueillir 38 % de patients âgés de moins de 24 ans à Lyon, pour une moyenne d’âge de 29 ans.
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