La bourgeoisie lyonnaise répugne à manifester son opulence au cœur de la cité. La discrétion et l’intériorité caractérisent le plus souvent les immeubles d’Ainay ou des Brotteaux. Il faut aller dans les Monts d’Or pour découvrir, derrière des murs de grandes propriétés, des architectures plus créatives, s’ouvrant parfois à la modernité. Cette magnifique villa des bords de Saône construite dans un écrin paysagé par le descendant d’une grande lignée d’architectes, associé pour la circonstance, à un jeune confrère sensible aux avant-gardes de son époque, s’apparente à l’architecture wrightienne.par Jacques Rey
La décennie : 1901-1919
L’électricité, l’automobile, le ciment armé alimentent les rêves d’un nouvel urbanisme et d’une architecture réinventée. Tony Garnier publie en 1917, deux ans avant la fondation du Bauhaus, son projet révolutionnaire de « Cité industrielle ».
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