Chaleur, bruit, clients pressés, absence de lumière naturelle… depuis deux ans et demi, les syndicats des différentes enseignes du centre commercial Part-Dieu se mobilisent pour obtenir une amélioration de leurs conditions de travail.
Mais il n’y a « aucune avancée », tranche Marie-Hélène Thomet, déléguée CGT à la FNAC.
Les salariés avaient notamment fait grève le 24 décembre 2011. L’intersyndicale CFDT, CGT, FO et Sud remet ça et lance un appel pour un débrayage ce samedi 7 septembre.
Leurs revendications ? Elles n’ont pas changé :
- Une restauration collective,
- Des structures de garde d’enfants, « puisque 75% des salariés de la Part-Dieu sont des femmes et que beaucoup sont obligées de travailler à temps partiel pour des problèmes de garde d’enfants », explique Marie-Hélène Thomet.
- Une salle de repos commune.
- La gratuité du stationnement, car « le quartier de la Part-Dieu est en zone payante et l’abonnement dans un parking représente 1/10ème de notre salaire mensuel », précise la déléguée CGT.
Et d’ajouter :
« La direction a investi 150 millions d’euros dans la rénovation du centre commercial en installant par exemple des espaces de jeux pour les enfants. Mais toujours rien pour les salariés. »
Interrogé par Le Progrès, le directeur de la Part-Dieu, Jean-Philippe Pelou Daniel, a déjà répondu par la négative à ses revendications. Il réaffirme toujours qu’il s’agit de revendications qui ne sont pas de sa compétence :
« Le volet social ne m’incombe pas. Chaque enseigne, chaque employeur a sa propre politique de restauration, etc. Parmi les revendications qui m’incombaient quand je suis arrivé, figurait la sécurité. De 50 caméras, nous sommes passés à 600. »
Seul point sur lequel les salariés ont obtenu satisfaction depuis le 24 décembre 2011 : l’hygiène. Une dératisation commune à tout le centre commercial a été mise en place, afin qu’elle soit faite le même jour dans toutes les enseignes pour tenter de chasser définitivement les rongeurs du centre commercial.
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