président du Rhône) avait annoncé en décembre dernier la disparition du département au profit de cette nouvelle entité administrative. Après le vote favorable des sénateurs, les députés se prononceront le 23 juillet.
Au début du mois, le projet de loi «de modernisation de l’action publique et d’affirmation des métropoles» a été débattu et modifié sur plusieurs points par les sénateurs, qui ont cherché à évacuer tous les dispositifs contraignants pour les municipalités.
Des modifications qui soulagent de nombreux maires rhodaniens, comme le Villeurbannais (PS) Jean-Paul Bret qui affirmait à La Gazette des communes que :
« L’échelon de proximité conféré aux communes ne doit en aucun cas être synonyme d’échelon subalterne de l’action publique ».
Il craignait une « tutelle masquée de la métropole ».
Le Front de gauche (rassemblant le PCF, Parti de Gauche et Gauche Unitaire notamment) reste aujourd’hui mobilisé contre. Ils demandent l’organisation d’un référendum à l’échelle du département pour que les habitants se prononcent sur la création de la métropole lyonnaise.
Pour autant, sur la dizaine de métropoles qui pourraient voir le jour au terme de cette réforme, celle de Lyon est celle qui suscite le moins d’opposition. Le président (PS) du Grand Lyon, Gérard Collomb, avait présenté aux parlementaires une métropole ficelée d’avance par un accord conclu avec Michel Mercier, à l’époque président centriste du département.
Le sénateur-maire de Lyon est extrêmement confiant dans le vote des députés. Il vante déjà tous les mérites de cette métropole aux journalistes japonais qu’il a rencontrer ce mardi, lors d’un séjour d’officiel en Asie.
Je présente actuellement les atouts de la métropole lyonnaise à la presse japonaise #Lyon #GrandLyon
— Gérard Collomb (@gerardcollomb) July 16, 2013
Des « conseillers métropolitains » lyonnais dès 2014 ?
Sur le périmètre du Grand Lyon, département et communauté urbaine ne feront plus qu’un. Et la liste de ses compétences est longue : aménagement, urbanisme, logement, développement économique, soutien à l’enseignement supérieur, social, culture, eau, déchets… Soit la somme de ce que font aujourd’hui la communauté urbaine, le département ; liste à laquelle il faudra ajouter une partie des compétences actuelles des maires.
La métropole lyonnaise est programmé pour le 1er janvier 2015. Si la loi est votée et promulguée dans les temps. En mars 2014, lors des élections municipales, les Rhodaniens seront les premiers à élire leurs « conseillers métropolitains ».
Chargement des commentaires…