L’université Lyon 2 mène actuellement une enquête en interne pour déterminer si Alain Girod, un de ses enseignants, n’aurait pas délivré de faux diplômes (des licences en communication) à une cinquantaine d’étudiants guadeloupéens, révèle Tribune de Lyon.
Alain Girod, directeur de l’Institut de la communication (ICOM), une filière de l’université, qui aurait signé en 2011 « une convention irrégulière » entre son institut et I2M Sup de Co, une obscure école de management et de marketing privée basée à Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe, par ailleurs en redressement judiciaire.
« La direction de notre établissement a engagé une procédure à l’encontre d’un enseignant de l’université ayant exercé, sans aucune autorisation, des activités pour le compte d’I2M et de son directeur », s’indigne le président de l’université Jean-Luc Mayaud.
Pour quelle raison ? De l’argent ? Des voyages ? C’est tout l’objet de l’enquête interne que mène actuellement Nathalie Dompnier, une enseignante en sciences politiques à Lyon 2. Du côté des Antilles, c’est l’incompréhension :
« L’année dernière, nos étudiants ont pu avoir leurs diplômes dans le cadre de ce partenariat avec Lyon 2 et cette année, ça bloque. Pourtant, il s’agit de la même convention », s’étonne Nathalie Carballo, la responsable administrative de l’école guadeloupéenne.
Les 55 élèves de l’école privée I2M Sup de Co concernés par l’affaire sont les vrais dindons de la farce. Ils ont payé leur inscription 4 500 euros et ne savent toujours pas s’ils pourront être diplômés à la sortie.
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