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Daniel Firman au MAC de Lyon, du corps à l’ouvrage

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En 2007, lors de la Biennale d’art contemporain de Lyon, le chemin de Daniel Firman croisait celui des Gens d’Uterpan. L’artiste plasticien né à Bron (Rhône) en 1966, qui vit et travaille aujourd’hui à Bruxelles, rencontra naturellement les artistes chorégraphiques Annie Vigier et Franck Apertet, qui ont toujours exploré de nouveaux champs pour la danse, au-delà du classique plateau.

L’espace, les accélérations, les suspensions sont des préoccupations communes à tous les trois. Ils interrogent ainsi la place et la nature de l’objet exposé, en ne le réduisant pas à sa fonction de pièce muséale.

Composée de deux parties, sur deux étages, l’exposition consacrée à Daniel Firman «la Matière grise» du musée d’Art contemporain (MAC) de Lyon intègre la danse non pas pour la désigner en tant que telle dans un classique spectacle, mais en lui conférant un statut d’œuvre d’art .

Dans Géographie Lyon, avec quatre interprètes, les Gens d’Uterpan ont dessiné une chorégraphie qui délimite son espace au sol. A partir de ce dessin, Daniel Firman a monté des murs blancs. Le visiteur ne perçoit donc la danse que par l’ouïe. Légèrement frustrant, mais intrigant.

Plus loin, la sculpture Duo réunit sept danseurs en un seul corps et mouvement. Selon le principe du contact improvisation, mis au point notamment par l’Américain Steve Paxton, où la danse n’existe que par les appuis d’un corps sur l’autre et par l’équilibre des poids, Daniel Firman a réalisé des moulages de chaque danseur posant à partir de la trace laissée par le précédent et se reliant à elle par un seul point de contact.

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#Art contemporain

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