C’est le 18 juin et l’occasion de lancer des appels. Quand Gérard Collomb fait le sien, c’est en grande pompe, devant ses collègues sénateurs, pour lancer un club du « social réformisme ».
Le sénateur-maire socialiste de Lyon avait déjà donné un panel de ses idées sur la façon dont les réformes devraient être menées en France, dans une interview publiée sur lepoint.fr.
Ce mardi, accompagné d’économistes tels que Philippe Aghion, Gilbert Cette ou Etienne Wasmer, l’élu lyonnais a voulu faire la leçon à ses homologues de l’hémicycle, leur « donner les bases théoriques » si jamais ils étaient « en mal de repères ».
Une retraite à points, sur le modèle suédois ; réformer le millefeuille administratif ; réancrer les universités dans leur territoire ; créer une interface entre universitaires et politiques ; alléger le coût du travail, ont été quelques unes des idées évoquées, tandis que la divergence des économies des pays européens a été déplorée, tandis qu’une fiscalité juste et incitative a été prônée. Du Gérard Collomb dans le texte.
Entre déclarations générales et concepts applicables, le maire de Lyon a réussi son coup : donner quelque ampleur à son propos de baron local confortablement installé pour critiquer la politique centralisée parisienne, en s’entourant de pointures et en lui donnant le cadre d’un « club de réflexion », possiblement référent.
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