PORTRAIT – Raymond Gurême a dans son baluchon un récit que les manuels d’histoire taisent souvent. Issu d’une famille d’artistes ambulants aux racines manouches françaises « depuis cinq générations », il est l’un des rares survivants des camps d’internement de nomades de la seconde guerre mondiale. Il y a quelques jours, il intervenait au collège Aimé Césaire à Grenoble pour témoigner. Rencontre.
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