Parmi les nombreux auteurs invités cette année aux Assises Internationales du Roman, nous avons choisi de mettre en avant l’Islandais Jón Kalman Stefánsson. Parce qu’il écrit de forts beaux livres. Et parce que ses mots ne sont pas sacrifiés à un imaginaire stérile, mais forent et forgent les puissances du réel.
L’écriture de Jón Kalman Stefánsson, derrière ses aspects humbles et directs, sonde en effet bien des profondeurs, des gouffres (marins et existentiels), bien des forces qui nous traversent et nous dépassent. Peu à peu son charme chamanique opère, avec ses phrases aux nombreuses virgules, enchaînant différentes unités d’actions ou de pensées.
C’est d’ailleurs l’un des paris un peu fous de l’auteur : enchâsser, dans ses livres, le récit haletant, la métaphysique et la poésie. La littérature elle-même (Le Paradis perdu de Milton, Hamlet de Skakespeare…) fait partie à part entière des « personnages » de la trilogie, ou constitue du moins l’un de ses ressorts dramatiques.
> Table-ronde « Le sentiment de la vie ». Aux Subsistances, mercredi 29 mai à 19h.
> Rencontres Jón Kalman Stefánsson. A la Librairie Lucioles à Vienne jeudi 30 mai, au Progrès vendredi 31 mai et à la Médiathèque d’Anse samedi 1er juin.
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