Ils se sont placés en rang d’oignon ce mercredi sur le parvis de l’Université Lyon-III. Cinq personnes se revendiquant du GUD, groupuscule d’extrême droite qui recruterait dans le milieu étudiant, ont ainsi voulu empêcher la Confédération étudiante de distribuer des tracts annonçant un « rassemblement » le lendemain, soit ce jeudi midi, pour soutenir « les victimes du violeur en série ».
Pas question pour les membres énervés du GUD de laisser s’organiser « une instrumentalisation gauchiste » de ce fait divers, selon les termes employés dans leur propre petit flyer. Eux ont ainsi voulu communiquer sur leur propre action : l’organisation prochaine de rondes de nuit dans la ville, pour assurer la sécurité des étudiantes, et plus particulièrement celles d’origine européenne, qu’ils estiment délaissées.
Soit une milice qui compte, toujours selon le tract, lutter contre « l’insécurité, quitte à utiliser la violence ». L’initiative a dans la foulée été dénoncée par Albert Doutre, directeur départemental de la sécurité publique du Rhône, qui aimerait que le calme revienne.
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