Alors qu’on attendait l’annonce officielle de son départ en séance publique du conseil général, ce vendredi matin, il a alimenté le doute.
A la question que lui posait le conseiller général de Saint-Genis-Laval, Christophe Guilloteau (UMP), sur son départ de la présidence, il a répondu, avec un grand sourire :
« Je serai élu conseiller général de Thizy, comme tous les autres conseillers généraux, jusqu’en 2014 ».
Rien de plus. Ce qui ne veut pas dire qu’il ne quittera pas la présidence.
Pour comprendre, il faut préciser que la loi interdit de cumuler la présidence de deux exécutifs. Or Michel Mercier n’a pas caché qu’il voulait se consacrer à la ville dont il est actuellement le premier adjoint, Thizy, dans le Beaujolais, et dont il ne manque jamais de dire qu’elle est sa priorité. Une commune qui, après la fusion avec quatre autres villages, deviendra Thizy-les-Bourgs, en janvier prochain. La première élection municipale doit se dérouler le 5 janvier. Et Michel Mercier a de fortes chances d’être élu maire. S’il décide de se présenter.
Mais ce vendredi, il a semblé revenir sur sa décision d’être le premier maire de cette nouvelle commune. Il a glissé à plusieurs élus que si le maire intérimaire (nommé par le préfet jusqu’aux élections de janvier) « faisait l’affaire », il ne se présenterait pas lui même comme maire.
Il pourrait donc sans difficulté continuer à présider le Conseil général du Rhône.
Moralité, Michel Mercier ne ferme aucune porte et s’amuse (beaucoup) à souffler le chaud et le froid sur l’annonce de son départ.
Si Michel Mercier devient maire de Thizy, c’est Dominique Chuzeville, élue d’Amplepuis et vice-présidente aux collèges, qui devrait alors prendre le relais à la tête du Rhône.
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