Le tribunal correctionnel de Lyon vient de relaxer le conseiller régional exclu du FN, Alexandre Gabriac ainsi qu’un de ses camarades nationalistes.
Ils avaient comparu le 10 septembre pour avoir menacé de mort l’un des employés d’un pub du Vieux-Lyon. Le procureur avait requis deux mois de prison ferme, sur le témoignage du seul barman.
C’est donc sans grande surprise que la présidente du tribunal a relaxé le chef du groupuscule d’extrême droite, les Jeunesses nationalistes.
En expliquant son jugement, elle a souligné que les accusations de l’employé « étaient étayées par aucun élément objectivable » :
« Si la vidéosurveillance confirmait la présence des deux individus sur les lieux, nous ne pouvions pas distinguer le geste d’égorgement allégué par l’employé ».
A la sortie du tribunal, Alexandre Gabriac s’est félicité de ce verdict.
Mais la chronique judiciaire n’est pas refermée pour les Jeunesses nationalistes. Le mentor de Gabriac, Yvan Benedetti, comparaîtra à Paris le 19 novembre, pour rébellion et participation à un rassemblement interdit. Le 29 septembre, 57 militants nationalistes, dont Gabriac et Benedetti, avait été arrêtés suite à un rassemblement sur le parvis de Notre-Dame, alors que leur manifestation parisienne « contre le racisme anti-blanc » avait été interdite par la préfecture de police. La préfecture du Rhône avait fait de même pour celle prévue à Lyon, en juin dernier.
De son côté, Alexandre Gabriac a annoncé que les recours pour contester, sur le fond, l’interdiction des manifs parisienne et lyonnaise devant le tribunal administratif avaient été déposés et seront audiencés dans les prochains mois.
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