Si les médias traditionnels évoquent principalement le tapis rouge, la montée des marches et la sélection officielle, ici, il sera surtout sujet des sélections parallèles, de cinéma et de langage cinématographique. Bref, je compte parler de films dont vous n’entendez pas parler et que vous ne verrez peut-être jamais. Et quand même aussi, de l’envers du décor.
Car, le festival de Cannes, c’est avant tout le plus gros marché du cinéma. Des films qui se vendent, des projets qui s’échafaudent et des milliers de professionnels présents (et autant de badauds venus déambuler sur la Croisette). C’est la meilleure opportunité pour prendre le pouls du cinéma mondial.
Si la sélection officielle est vendue par ses organisateurs comme l’équivalent du Brésil au football, il est bon de se pencher sur les autres talents, ceux qui rejoindront peut-être l’équipe première dans le futur. Le « peut-être » est, dans cette phrase d’importance, car un large renouvellement des auteurs ne semble pas vraiment au cœur de la sélection officielle.
Certains disent : « toujours les mêmes », d’autres répondent : « c’est comme au football, on prend les meilleurs et il s’avère que les meilleurs sont toujours les mêmes » (il aime la métaphore footballistique le Délégué général) et votre serviteur de répondre : « les joueurs blessés ou en méforme ne sont pas en équipe première (sauf Loïc Rémy), pourquoi les conserve-t-on au cinéma ? ».
Alors, très prochainement, nous évoquerons Alice Winocour, Moussa Touré, Darezhan Omirbayev ou Vasan Bala. Mais aussi, comme les autres, Delépine et Kervern comme Patar et Aubier.
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