Les soutiens centristes ou encore chiraquiens déferlent depuis quelques heures sur le parti socialiste, qui se frotte les mains. A quelques figures de « l’ouverture » du gouvernement de Nicolas Sarkozy (Martin Hirsch et Fadela Amara), mais aussi Corinne Lepage, écolo chiraquienne qui n’a pas obtenu ses 500 signatures pour se présenter elle-même à l’élection, s’est ajouté un des anciens ministres du gouvernement de Dominique de Villepin, Azouz Begag.
Entre l’écrivain sociologue lyonnais et Nicolas Sarkozy, le divorce est toutefois consommé depuis longtemps. Azouz Begag en a fait, en partie, l’exposé dans « Un mouton dans la baignoire », ouvrage publié en 2007.
Il s’est alors rallié cette année-là à François Bayrou pour la campagne présidentielle et avait lui-même été le candidat du Modem aux élections régionales de 2010, contre l’avis de nombreux cadres et militants du parti centriste. Sur Twitter, Azouz Begag a donc annoncé qu’il voterait « utile », pour François Hollande, « le seul capable de battre Sarkozy le 6 mai ».
Azouz Begag voudrait ne pas être assimilé aux autres récents ralliements et s’indigne :
« Je suis outré de voir mon soutien à Hollande associé à celui de Martin Hirsch et Fadela Amara, les anciens amis de Sarko et Hortefeux. »
Dans de nouveaux tweets postés ce mercredi matin, il assure ne pas être « de ceux qui viennent à la chorba à la 25ème heure ». Avant de préciser :
« Je n’ai jamais été socialiste. Je ne cherche pas « un point de chute », mais la chute de Sarko. »
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