À Lyon, après le rassemblement unitaire de décembre, la CGT était la seule organisation syndicale à appeler à faire grève et à manifester contre le sommet social qui « ne peut apporter rien de bon ». Ils étaient 850 (selon la police) ou 2000 (selon l’unique organisateur) à défiler du Palais de la bourse (Lyon 2e) à la préfecture. Dans le cortège, on remarquait particulièrement des délégations d’Arkema, des cheminots ou des enseignants.
Le Palais de la Bourse a encore une fois été choisi comme lieu symbolique pour dénoncer « les revendications du Medef que Nicolas Sarkozy est en passe d’analyser ». Le secrétaire départemental (Rhône), Pierre Cocquan, explique :
« Qu’il s’agisse de la TVA sociale, du chômage partiel ou de la réduction du temps de travail pour gagner en compétitivité, toutes ces mesures sont les revendications du Medef. C’est destructeur. Aujourd’hui, nous voulons notamment faire entendre des exigences en matière d’emploi et d’augmentation des salaires, des retraites et des indemnités pour les chômeurs ».
Et « pour dénoncer l’intransigeance et le dédain du Président de la République face aux manifestations et aux grèves d’ampleur exceptionnelle de ces dernières années », la CGT décline l’invitation de la présidence pour les voeux 2012 aux « forces économiques et aux acteurs de l’emploi » que Nicolas Sarkozy présentera demain 19 janvier, à Lyon, à Eurexpo.
Crédit photo : Thomas Francillard
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