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Le mois de novembre est propice aux gamers : les 25 au 26 se tenait la DreamHack Winter. Véritable étape du plus grand festival de jeux d’ordinateur, ce concours oppose les 64 meilleurs joueurs mondiaux au travers de poules et play-offs, le titre rapportant la bagatelle de 20 000 dollars. Ce qui est tout de même un peu mieux que le service en porcelaine remportée par mémé lors du dernier bingo dominical. La discipline de ces aficionados ? StarCraft 2. Le jeu vidéo de l’éditeur Blizzard aux 4,5 millions de copies vendues.
StarCraft 2 fait partie de la famille des « STR », des jeux de stratégie en temps réel futuriste. L’action se déroule en l’an de grâce 2700. Trois espèces se disputent sauvagement une portion de la voie lactée. Les Terrans, ex-bagnards exilés luttent frénétiquement contre les Zergs, race invasive d’insectes géants et les Protoss, des humanoïdes fervents utilisateurs de technologie de pointe et de pouvoirs psychiques. Le jeu tire son succès d’un gameplay qui permet à tous de s’exprimer simultanément, et du soutien de la première génération de joueurs, adepte de « LAN », nostalgique du premier opus.
Pas étonnant que les communautés se forment un peu partout dans l’hexagone. Il faut croire que les nombreux gamers et autres geeks à Lyon attendaient depuis longtemps l’occasion de se réunir pour suivre ces joutes futuristes, près de 120 personnes étaient attendues. L’Envers des Pentes, le bar qui accueillait la diffusion de la manifestation à Lyon, affichait donc complet et avait mis sa carte aux couleurs du célèbre STR.
Se sustenter à la manière du jeu :
- Stimpacks au mètre : Kit de soins pour les « marines » courageux.
- Assiettes de charcuterie et fromages « ultralisks » : Gigantesques pachydermes, ils sont les unités terrestres les plus puissantes du jeu. On peut désormais découvrir leur doux fumet.
- Stella « Imba » (déséquilibrée). Le terme caractérise certaines stratégies un peu trop faciles à utiliser pour remporter la victoire et fortement méprisées par la communauté. Si l’usage de l’imba dans un jeu se prolonge trop longtemps, il se voue à tomber dans un oubli certain. Voilà de quoi faire une belle analogie éthylique.
Le concept n’est cependant pas unique puisque de nombreux événements du type se sont déjà tenus en Amérique du Nord. Les bilingues pourront pleinement apprécier l’ambiance de ces soirées américaines au travers de ce reportage sur un Barcraft du Colorado :
Les américains ont toujours de l’avance… Cartographie des Barcraft dans le monde :
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