Cela fait maintenant une semaine que le seuil d’alerte est déclenché pour une pollution aux particules fines. Ce cinquième épisode est le plus long de l’année. Le préfet du Rhône et préfet de Rhône-Alpes avait élargi l’alerte dès le vendredi 18 novembre à l’ensemble de la région. Selon Atmo Rhône-Alpes (cité par leprogres.fr), 66 jours de pollution ont déjà été enregistrés contre 48 en 2010. Pour Lyon, le total est déjà de 39 jours contre 21 l’an passé.
Comme l’expliquent les communiqués du site atmo Rhône-Alpes « la météo reste pénalisante (maintien d’un temps anticyclonique) ». Mais plus fondamentalement ce sont les activités humaines qui sont visées : « ces particules proviennent d’imbrûlés de différentes combustions (moteurs thermiques des véhicules, chaufferies individuelles, collectives ou industrielles), d’usure des pièces mécaniques ou des pneumatiques des véhicules, de certains procédés industriels, de chantiers,… »
Pour lutter contre ces mesures, les recettes semblent bien dérisoires : la réduction de la vitesse de 20 km/h sur les routes nationales et autoroutes.
Une semaine après le déclenchement de l’alerte, la Direction régionale de l’environnement et du logement (Dréal) a promis toutefois qu’elle mènerait une série de contrôles sur des industries.
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