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Qui sont Les Remparts, groupuscule d’extrême droite visé par une dissolution ?

La procédure de dissolution des Remparts a été enclenchée. Ce groupuscule d’extrême droite radicale lyonnais, héritier de Génération identitaire, était dans le viseur des autorités depuis sa création. Ses membres se distinguent par leur activisme raciste et violent.

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Qui sont Les Remparts, groupuscule d’extrême droite visé par une dissolution ?
Les locaux du bar d’extrême-droite La Traboule, dans le Vieux-Lyon

L’information était très attendue par la classe politique lyonnaise, du maire (EELV) Grégory Doucet au député (Renaissance) Thomas Rudigoz. La dissolution du groupuscule identitaire lyonnais Les Remparts a été enclenchée mercredi 1er mai, a appris Rue89Lyon, confirmant une information du Progrès. Elle devrait être actée dans au moins une dizaine de jours, à l’issue d’un Conseil des ministres.
La notification a été envoyée à trois jeunes hommes, cadres du mouvement, à la tête de trois structures. Les Remparts donc, mais aussi les associations Top sport Rhône et La Traboule, qui permettent au groupuscule d’administrer leur salle de boxe, l’Agogé, et leur bar, La Traboule, situés montée du Change, dans le Vieux-Lyon.
La dissolution des Remparts, demandée depuis longtemps par la classe politique locale et le collectif Fermons les locaux fascistes, était dans les cartons depuis plusieurs semaines. Lors de la venue du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin à Lyon jeudi 21 mars, préfecture et ministère avaient déjà assuré à Rue89Lyon travailler activement sur le dossier, laissant entendre une annonce imminente.
Le gouvernement s’appuie sur le l’alinéa 6 de l’article L212-1 du code la sécurité intérieure, qui permet de dissoudre tout groupe « qui, provoque ou contribue par leurs agissements à la discrimination, à la haine ou à la violence envers une personne ou un groupe de personnes ».

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