The Black Madonna, curatrice du Day 1 (jeudi 25 mai) dévoile un programmes des plus intéressants, conviant le légendaire Derrick Carter qui jouera 100% disco.
C’est un grand retour à Lyon pour celui qui était déjà présent lors des éditions 1, 5 et 15 du festival.
Beaucoup de filles sur ce line-up : la new-yorkaise Honey Dijon, adepte d’une house très Chicago ; les légendaires ESG, groupe post-punk totalement groovy échappé du Bronx et des années 80, toujours aussi efficace et classe.
L’échappée de Ninjatune qu’est Throwing Shade ou encore la Coréenne installée à Berlin Peggy Gou sont aussi à l’affiche.
On notera aussi la présence sur ce même programme du jeudi de Jamie 3:26, de Rahaan (une forte prédominance du son de Chicago, donc) et du Ndagga Rhythm Force de Mark Ernestus (Maurizio), plongée dans les rythmes mbalax du Sénégal par le producteur phare du Berlin techno dub, que l’on a déjà vu avec un immense plaisir sur une précédente édition.
Le day 2 sera curaté par Nina Kraviz et sa programmation sera dévoilée le 7 février.
Côté day 3, l’on suivra les désirs de Jon Hopkins et c’est une belle initiative : Daniel Avery, Nathan Fake et Ben Frost font partie de ses invités.
Passionnante, la présence de Actress, auteur de concerts toujours époustouflants, découpant en rondelles tous les codes habituels pour mieux les cuisiner à sa sauce electronica noisy.
À guetter aussi, le duo berlinois Barker & Baumecker, issu de la bien connue famille du Berghain et du label Ostgut Ton.
Sur la dernière scène curatée par Hopkins, l’on verra aussi le Lyonnais James Tarba, le new-yorkais Anthony Naples et le londonien Randomer, adepte de techno lo-fi. C’est riche.
Lisbonne, ville invitée
C’est donc le Portugal qui sera à l’honneur cette année, avec Lisbonne.
Parmi les invités, Bispo (krautrock), le très psychédélique Jibóia, le très prometteur DJ Marfox, ou encore côté rock les groupes Keep Razors Sharp, The Mighty Sands (inspirés par Allah-Las).
Niagara sera aussi présent, mais rien à voir avec le duo pop 80’s.
À voir aussi, Pega Monstro ou The Legendary Tiger- man qui plaira aux fans de Tarantino.
Enfin, on ne loupera pas le DJ spécialiste des édits qu’est De Los Miedos.
Côté nourriture
Enfin, on appréciera vivement l’effort fait du côté food : le festival accueillera une vingtaine de restaurants dûment sélectionnés par l’équipe (comme pour la programmation musicale, en somme) qui devront mettre l’accent sur les produits de saison et bio et les circuits courts pour s’approvisionner et élaborer leurs menus.
Sur les trois sites principaux que sont les Anciennes usines Fagor-Brandt, La Sucrière et Les Subsistances, sera proposé une assise confortable (tables, chaises) afin de redonner son sens au dîner commun. C’est largement bienvenu.
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