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TCL : Faut-il arrêter la grève pendant un pic de pollution ?

Quand la question sociale rencontre l’écologie.

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Panneau d'information du Grand Lyon, angle quai Claude Bernard / pont de l'université.

Alors que la grève des régulateurs conduit de nombreux usagers des transports en commun à utiliser leur propre voiture, un pic de pollution touche Lyon.

De nombreuses personnes, notamment sur Twitter, estiment donc qu’il faudrait stopper la grève pour privilégier les transports aux communs aux voitures.

Mais le mouvement ne semble pas prêt de s’arrêter. Il prend même un peu plus d’ampleur depuis lundi matin avec le ralliement de quelques chauffeurs de bus à la cause des régulateurs du métro.

La CGT attend le signal des autorités

Pour l’instant en tout cas, l’UGICT-CGT, le syndicat à l’origine du mouvement, refuse de suspendre la grève pour cause de pic de pollution, comme l’explique Christian Schwetzoff, secrétaire adjoint de l’organisation :

« On ne va pas prendre les devants si ni la préfecture, ni la Métropole, ni la direction ne nous demande rien. Si jamais un plan était déclenché, là on réfléchirait. On est capable de réagir à l’actualité. L’an dernier, pendant les attentats, on avait suspendu notre mouvement. »

La CGT tient donc son argumentaire pour continuer le conflit car, pour le moment, les autorités n’entendent pas obliger les automobilistes à préférer les transports en commun, par la gratuité et/ou la circulation alternée automobile. Les incitations à utiliser les TCL se limitent aux panneaux d’information.

Panneau d'information du Grand Lyon, angle quai Claude Bernard / pont de l'université.
Panneau d’information du Grand Lyon, angle quai Claude Bernard / pont de l’université.

Malgré le pic de pollution, la direction des TCL ne veut pas hâter des négociations

Dans un conflit social, il y a deux camps. Si la CGT se défausse sur les autorités, Keolis, la société qui exploite les TCL, renvoie la responsabilité sur… la CGT. Evidemment.

La direction n’entend pas entamer de discussion avec les grévistes pour résoudre le conflit ou du moins le suspendre le temps du pic de pollution :

« On a négocié et obtenu un accord sur le statut des régulateurs en juin. Le conflit a donc déjà été résolu. Ce mouvement a été initié par la CGT, à eux d’en sortir. »

Sur le fond, ce conflit pose une fois de plus la question de l’articulation des revendications sociales avec les exigences en matière environnementale. Le débat est ouvert. N’hésitez pas à réagir dans les commentaires.


#CGT

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