A Lyon, ce sera un rassemblement place des Terreaux à 14h30, notamment à l’appel de la Ligue des Droits de l’Homme qui vient de lancer un observatoire sur le sujet.
Deux arguments sont mis en avant :
- « L’état d’urgence ne doit pas être constitutionnalisé. Le faire constituerait à graver dans le marbre un régime d’exception donnant des pouvoirs considérables aux forces de sécurité sans contrôle effectif d’un juge. »
- « Inscrire le retrait de la nationalité aux binationaux condamnés pour crime constituant « une atteinte grave à la vie de la Nation » c’est porter atteinte au principe même d’égalité des citoyens inscrit à l’article 2 de la Constitution, fondement de la République, c’est instituer dans la loi fondamentale deux catégories de Français ».
Une seconde manifestation est prévue le samedi 6 février à 14h, au départ de la place Jean Macé (Lyon 7ème).
Cette fois-ci, cette manif « pour la levée immédiate de l’état d’urgence » est à l’appel notamment de la CGA, du NPA, du Parti de gauche, de l’UNEF ou du Collectif 69 Palestine dont un rassemblement pro-boycott des produits israéliens a récemment été interdit.
Entre ces deux manifestations, c’est une réunion publique qui aura lieu le 2 février à 18h30, à la Maison de la Guillotiere (27 rue Bechevelin, Lyon 7eme).
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