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La préfecture du Rhône a tour à tour envisageait Chaponost, puis la petite commune de Saint-Clément-les-places pour installer environ 80 Roms, en plus des 80 personnes qui prendront leur quartier à Saint-Genis-Les-Ollières d’ici quelques semaines.
Le Progrès annonce que le préfet à l’égalité des chances a finalement choisi la caserne Chabal à Saint-Priest pour installer un village de préfabriqués. Une partie du vaste espace est toujours occupée par des militaires.
Fin septembre, la préfecture du Rhône a lancé un nouveau programme d’intégration de familles roms, installées depuis plusieurs années pour certaines, dans trois bidonvilles de Villeurbanne, Saint-Priest et Vaulx-en-Velin. Un projet baptisé I2E pour Intégration par l’Emploi et l’Ecole.
Dans un communiqué repris pas Lyon Mag, le maire (Les Républicains) de Saint-Priest dénonce « une décision prise dans son dos ».
« l’Etat et la Métropole tuent des projets économiques favorisant l’emploi (…) L’Etat m’avait fait part il y a plusieurs mois de son intention de mettre la caserne en vente et je travaillais depuis, avec la Métropole, sur un grand projet d’aménagement économique sur le secteur. Les réflexions étaient tellement avancées que des entreprises m’avaient déjà présenté des projets de développement créateurs de nombreux emplois nouveaux. J’en tire d’ors et déjà une première conclusion : l’Etat n’a, semble-t-il, comme priorité ni l’économie, ni l’emploi ».
Gilles Gascon « se réserve le droit de mener toute action avec le soutien de la population de Saint Priest et de l’Est lyonnais, pour amener la métropole à réexaminer sa position et l’Etat à revenir sur sa décision ».
Quels critères de sélection ?
Le Progrès se fait porte-parole de la préfecture du Rhône en écrivant que « les familles retenues ont été choisies sur la base du volontariat ».
Pour le moment, nous ne savons pas quelles familles ont été sélectionnées et quand elles intégreront les deux sites de Saint-Genis-Les-Ollières et Saint-Priest. Difficile, par conséquent, de savoir sur quels critères ces Roms seront, au final, retenus.
Le Progrès précise également que les familles seront accompagnées vers des programmes de formation, tandis que les enfants seront scolarisés sur place la première année. Ce dispositif I2E, lui, est mis en place pour trois ans, coûtera 3 millions d’euros, et doit déboucher sur l’autonomie des familles par l’obtention d’un travail et d’un logement.
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