Cette manifestation fait suite à une première mobilisation le 12 septembre autour de cette même thématique de « la liberté de circulation ».
Parmi les signataires de ce nouvel appel, on note, en plus des organisations précédentes, la présence d’Attac ou de Lutte Ouvrière, peu accoutumées à battre le pavé sur ce sujet.
Dans leur texte, ces militants de gauche justifient cette nouvelle manifestation par « la situation intolérable faite aux réfugiés qui se poursuit et s’aggrave » :
« Nous refusons que l’on “trie” les immigrés selon les pays d’origine ou les “causes” de leur exil.»
Ils demandent l’abrogation de tous les textes qui « entravent la liberté de circulation » comme les accords de Dublin « qui obligent les migrants à faire leur demande d’asile dans le pays de leur premier enregistrement ».
Outre la revendication classique à gauche « de papiers pour tous les réfugiés et pour tous les sans papiers », ce collectif demande la réquisition des logements vacants pour héberger ces migrants, à l’image de l’ancienne caserne de gendarmerie Raby, à Bron, où la préfecture avait déjà hébergé des SDF durant l’hiver 2012/2013.
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