Après l’annulation des élections municipales de 2014 de Vénissieux, Bernard Rivalta avait perdu son siège de président du Sytral.
Gérard Collomb l’avait remplacé, promettant qu’il n’assurerait qu’un intérim à la tête de l’autorité organisatrice des transports lyonnais.
Ce jeudi, le conseil syndical du Sytral ont de nouveau voté pour élire son président. Le suspense était nul.
Mardi, avec l’assentiment du maire PS de Lyon, les élus de la majorité avait choisi la sénatrice-maire PS de Bron, Annie Guillemot pour candidater.
Face à la candidate de Gérard Collomb, le maire de Francheville Michel Rantonnet (Les Républicains) qui devait représenter la droite a finalement retiré sa candidature.
Annie Guillemot a donc succédé à l’intérimaire Gérard Collomb et à Bernard Rivalta.
Annie Guillemot est présentée comme « Rivalta-compatible » par Lyon Capitale.
Le retour de l’ex-président du Sytral en tant que technicien (et non plus élu) continue donc à se préparer. On parle de lui comme d’un « consultant » en tant que « conseiller du président ». De la présidente, en l’occurrence.
Interrogé par le Progrès, le maire de Lyon répond :
« La donne a changé, ce sera à Mme Guillemot d’en décider ».
Mais le profil d’Annie guillemot qui cumule aux moins deux mandats censés lui prendre beaucoup de temps (sénatrice et maire de Bron) laisse penser qu’un retour de Bernard Rivalta (qui a passé 14 ans à la tête du Sytral) est hautement probable.
Ce jeudi, après son élection, Annie Guillemot a annoncé qu’elle démissionnerait de son mandat de maire en septembre, laissant la place à son premier adjoint, Jean-Michel Longueval. Mais elle conservera son fauteuil de sénatrice.
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