L’étude comparative de cette ONG met en mots et en graphiques ce que l’on vient de vivre et qui se répète : un épisode de pollution d’une semaine marqué par l’attentisme des autorités locales.
Le classement est une synthèse du niveau de pollution et des mesures mises en place pour parvenir à des réductions (promotion des transports publics, incitations économiques et promotion de solutions de mobilité durable).
Lyon recule ainsi de sept places, passant de la 5e à la 12e place, et passe derrière Paris qui stagne à la 6e place. La capitale, aussi polluée que la troisième ville de France, gagne de son côté une place par rapport au précédent classement qui date de 2011.
Voici le graphique de synthèse pour Lyon (« – – » étant la note la plus basse et « ++ » la note la plus élevée)
Ce sont surtout les niveaux de pollution au particules fines (PM10) et au dioxyde d’azote (NO2) qui sont sanctionnés :
- « Pour les particules fines, le nombre de jours de dépassement des limites sont passés de 70 à 73 entre 2008 et 2012 ».
- « Les concentrations de dioxyde d’azote sont de loin supérieur aux valeurs annuelles limites ».
« Pas de dispositions suffisamment contraignantes »
Le BEE est cinglant quant il se penche sur le plan de protection de l’atmosphère révisé et adopté en janvier 2014 :
« A Lyon, il n’y a pas de signe qui montre que les autorités locales ont pris de nouvelles dispositions contraignantes (pour réduire le niveau de pollution, ndlr). La seule mesure spécifique est d’interdire les véhicules les plus polluants à la fin de l’année 2016. Cependant cette interdiction ne sera activée que lors de pics de pollution prolongés ».
La ville qui arrive en tête est Zurich, de même taille que Lyon (400 000 habitants pour la ville et 1,3 millions pour l’agglomération).
Entre 2009 et 2012, la capitale économique suisse est passé de 12 à 9 jours de dépassement des valeurs pour les particules fines. Ça fait rêver.
« Une ville particulièrement active dans la promotion du vélo et des transports en commun »
L’ONG décerne deux très bons points à Lyon :
- en matière de promotion des transports publics, en pointant « le réseau de tram qui s’est étendu de 50 km ces 10 dernières années ».
- en matière de promotion des modes doux, avec notamment une augmentation de 60% du nombre de pistes cyclables entre 2009 et 2014.
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