Avec l’annulation des élections municipales de 2014 à Vénissieux, beaucoup de cartes ont été rebattues.
Le socialiste Bernard Rivalta, élu sur cette commune de l’Est lyonnais, a perdu de facto sa présidence à la tête du Sytral (autorité organisatrice des TCL) –Gérard Collomb assurant l’interim.
Il a fortement milité pour la liste d’union PC-PS et paierait aujourd’hui le prix de cette position car, non, il ne figure pas sur la liste du candidat socialiste Lotfi Ben Khelifa. Lequel a sobrement déclaré mardi en conférence de presse :
« J’ai demandé à tous ceux qui souhaitaient partir à nouveau avec nous de me le dire. Et Bernard Rivalta ne l’a pas fait. »
Aujourd’hui, Bernard Rivalta tenterait l’incruste auprès de la maire sortante communiste Michèle Picard, nous a déclaré l’équipe du candidat PS. Ce que le PC local a confirmé à Lyon Capitale. Dans ce cas, pour le moins étonnant, Bernard Rivalta figurerait alors sur la liste du PC (rejointe par le PRG, en plus du Parti de gauche et d’EELV), alors même qu’il existe une liste autonome PS.
A quel jeu Bernard Rivalta joue-t-il ? Parviendra-t-il à être finalement placé sur l’une ou l’autre des listes de gauche, et à une bonne place, de façon à retrouver son fauteuil de président du Sytral (la date limite du dépôt des listes étant fixée au 5 mars) ? Ou bien est-ce la fin de sa carrière politique, lui qui suscite tant de crispations à gauche comme à droite, et avait donc eu un mal de chien à se faire réélire par les conseillers métropolitains à la tête du Sytral ?
On a du mal à le croire, comme on a du mal à croire au fait que Gérard Collomb ne trouve pas une issue de secours à ce vieux compagnon de route politique.
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