Vu sous le pont de chemin de fer de la place Jean Macé (Lyon 7e) : une carte de vœux murale.
De juillet 2013 à mars 2014, Adisor Ionescu, un Roumain de 60 ans, a vécu sous le pont de ferroviaire de la place Jean Macé. Pendant ces neuf mois, il offrait des fleurs à chaque pièce ou cigarette qu’on lui donnait. Le Progrès avait raconté son histoire.
Un jour de mars 2014, il a été sauvagement battu et son canapé de recup’ brûlé. La solidarité du quartier s’est activée autour de celui que le Progrès a surnommé le « sans-abri aux fleurs ». Finalement Adisor a été relogé par le père Bernard Devert, le fondateur de l’association Habitat et Humanisme après la lecture d’un autre article.
En ce début d’année 2015, il a scotché ses voeux pour remercier les habitants du quartier :
« Je vous remercie pour tout ce que vous avez fait pour moi pendant « mon séjour » à Jean Macé ».
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